L’ensemble des
chantiers de construction avait été stoppé pendant deux mois. Aujourd’hui, pour les gros
chantiers du BTP et les travaux des particuliers, la
reprise est difficile. Après le confinement, plus de 50 % étaient relancés, les autres toujours en attente. Les raisons avancées ? Les risques sanitaires, les directives imposées et les conflits dus aux surcoûts et aux retards. Pour le gouvernement, tous les
chantiers devraient avoir
repris au 1 er juin.
En effet, les retards sont parfois conséquents. Le gouvernement a toutefois rappelé que l’ensemble des directives sanitaires peut être respecté, et donc qu’une reprise immédiate est possible. Mi-mai, 50 % des chantiers avaient repris.
Le gouvernement a alors fixé des objectifs exigeants : 100 % des chantiers doivent être relancés avant le 1 er juin.
Mais les professionnels du bâtiment estiment que cela sera peu probable. En effet, les surcoûts engendrés par les retards ne sont pas réglés, les marchés publics ont besoin de plus de temps, et les particuliers s’inquiètent de faire intervenir des artisans chez eux. Au 13 mai, une ordonnance du gouvernement a été publiée, pour accélérer la reprise du secteur de la construction. Les entreprises peuvent, selon lui, relancer leur activité de façon normale, en respectant les délais. Seulement, les professionnels du bâtiment estiment que la distanciation sociale et les différentes directives ne facilitent pas leur productivité et craignent de ne pas pouvoir respecter les délais.
Le gouvernement leur propose alors de définir conjointement les mesures et les surcoûts, au cas par cas.
Il rappelle, aussi, aux particuliers, l’existence de Ma Prime Rénov’, pour qu’ils relancent leurs travaux.